4.Le futur chevalier
Les fées , ayant un corps immatériel, quoique visible, n’ont pas de besoins et ne souffrent pas de tourments physiques. Leurs souffrances possibles sont uniquement morales et toute leur existence ainsi que leurs actes sont guidés par la beauté et la bonté. Mélusine se lamentait sur l’état du.monde. Que cette planète était belle et riche avant que les hommes - les mauvais - ne la réduisent en ce désert horrible et sans vie. ! Mélancoliquement, la fée se demandait s’il était possible de faire revivre cette terre, de la couvrir de végétation, de ranimer le cycle de l’eau, d’abreuver et de nourrir les animaux. Elle n’y voyait pas de solution. Des oiseaux, avant de se cacher, lui avaient bien dit qu’il existait – mais où ? - une dernière dryade retenue par un chêne survivant ; c’était la promesse fragile d’un renouveau. Mais comment les retrouver ? Et que pourraient-ils faire à eux seuls ?
Mélusine était en proie à ces tristes pensées tournant en rond, quand elle aperçut au sol, au pied d’un malingre clémentinier, des feuilles de celui-ci qui avaient adopté une forme
étrange…