Caravanes... Caravanes
« Ou penchés à l’avant des blanches caravelles
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles. »
« Ou penchés à l’avant des blanches caravelles
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles. »
Le sentier terrestre et le nuage céleste, compagnons de voyage vers un horizon qui se dérobe, mais le regard est aimanté par le nuage - « Entraîneur d’hypnose » - qui voit plus loin que le chemin ?
« Cerisier rose et pommier blanc »
lampes fleurs
mythologie
spirales spatiale et temporelle
Langage(s) des arbres
« La feuille est veuve de tout vent ;
Il suffit d’écouter et d’attendre comme elle.», (Sonate de J.Tardieu)
« La feuille est veuve de tout vent » et pourtant cette absence du vent qui endeuille la feuille est contredite par l’évocation de son souffle dans les sonorités (f-v-v-v) qui inscrivent dans l’éternité du vers un souvenir de la présence du vent. N’était la tonalité assez nihiliste de cette Sonate, on pourrait aussi y voir la suggestion d’un retour possible de cette présence, comme un aveu voilé d’un veuvage provisoire.
Cette formulation personnifiante – humanisante même, si adéquate et si belle, dit bien l’alliance du vent et du feuillage. Le vent se lève et, certes, on dit bien que les arbres murmurent… mais grâce au vent invisible, lequel trouve sa voix par les feuilles bruissantes. Pas de priorité ni d’origine exclusive dans ce langage… Soyons attentifs et nous entendrons même différents langages des arbres-vents partisans d’un certain polyglottisme.
dialogue présocratique
« tout est déjà mémoire au front calme des dieux
et pour être plus près de leur lointain silence,
ouvre en toi-même un flot égal à ce qui fuit » (Jean Tardieu)
l’offrande ?
A qui cette offrande
Vers des autels azurés
Ces dons sang et or ?
la leçon
Avant de mourir
Sans nul souci de séduire
Nous nous faisons belles
les merveilleux nuages
EN DÉSIR D’AILLEURS
« LÀ-BAS… LES MERVEILLEUX NUAGES ! »
DANS LE BEAU DE L’AIR