fraternité des ombres


Exilés chez soi et confinés dans l’infini

En « reflet » aux « fleurs de l’ombre » et au « champ des étoiles » de V. Hugo



« Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie »



Paolo Cognetti, dans son roman Les Huit Montagnes, évoque la complexité de la transmission orale entre un père et son fils. « À ton avis, le passé, il peut passer une deuxième fois ? … Tu le vois le torrent ? Mettons que l’eau, c’est le temps qui coule : si l’endroit où nous sommes, c’est le présent, tu dirais qu’il est où l’avenir ? » Il faudra que l’enfant soit initié à la pêche et aux poissons qui remontent le courant pour qu’il comprenne que l’avenir, c’est l’eau qui vient d’en haut, avec son lot de nourritures, de dangers et de découvertes. Le passé est en aval, là où l’eau qui t’a dépassé n’a plus rien pour toi. (Dr B. Chapuis, Le propre de la Femme PDF, p. 25)

